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| [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] | |
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Invité Invité
| Sujet: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Ven 2 Sep - 21:42 | |
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Il y a un soucis avec les bourdes. c'est qu'au final elles finissent quand même par vous retomber dessus. c'était con ça : d'avoir laissé mon chewing-gum sur la caméra lorsque j'étais avec Syanur. Peut être que j'avais décidé dès le début qu'on finirait par l’innocenter ? Ou peut être pas... Non franchement qui penserait de moi avoir bon fond ? Même moi je n'y croyais pas. C'est ainsi qu'un bellâtre en costard noir et à l'oreillette pendouillant lamentablement de son oreille vint me quérir sur le toit de mon domaine pour m’amener dans mes appartement princiaux. Quel charme, quel luxe ! ... Quelle daube. Mise en isolement pour trois jours. Encore heureux qu'ils n'aient pas songé que je voulais volontairement faire éclater le mur pour que mon ancien assaillant en prenne plein la figure (littéralement). Sinon peut être que là on m'aurait lapidé la cervelle. Mais le lien n'avait pas été fait. Et le pauvre gars, eh bien... On lui retirait encore les bouts de verre de la tête à cette heure-ci. Tout en marchant je me marrait intérieurement à savoir qu'au final même dans des années il y aurait peut être un petit bout de verre qui germerait de sa peau pour lui rappeler cette vitre... bon de la taille d'un grain de sable, mais voilà. On ne m'agressait pas sans raison et on ne me marquait pas surtout.
- Petite question, toi... me demanda un des gars en collant ses lèvres trop près de mon oreille, me faisant grimacer. Sa voix en plus raisonnait dans mes tempes c'était vraiment immonde. - Tu l'as fait exprès hein ? De placer ta petite bombe sur une vitre et non sur un mur...
Oh qu'il était pas bête lui ! Je dégageais quand même mon visage de ce contact putride tout en marchant, tirée par l'un et souri à l'autre resté en arrêt en attendant ma réponse. Je pris cet air perdu et innocent qui les emmerdait tant avant de sourire narquoisement tout en levant mes mains à la hauteur de mon visage... Et je lui fis un doigt. Enfin, un gars me poussa dans ma geôle et je grognais.
- Hey ! On me touche pas les fesses sans payer okay !? Grognais-je. - Pauvre pute.
Là dessus on me ferma la porte à la gueule et je roulais des yeux : de toute manière on me payait pas pour ça : personne ne me pénétrait, point final. Mais il y eut pire, bien pire. La castafiore au piaf et son "je ne regrette rien'" suivit du crétin qui aurait voulu un artiste... version anglaise evidement. Franchement pour lui c'était pas gagné. Bordel mais ils sortaient leurs chansons d'où là ? Je criais, rageuse, mais rien à faire car en plus leur baffle ne sortait pas du plafond: il était bien plat, bien chiant, pas démontable et toujours au plafond. Bande d'enfoirés. Me recroquevillant alors dans un coin de la cellule, j'attendis. Menottes retirées, je virais mes gants, tant pis si on me demandait pourquoi et souleva mon haut pour choper cette merde de marque de clope, je la griffais... ça me grattait. Cette brûlure à la con me tiraillait douloureusement même si elle n'était là qu'à cause d'une exposition de 4secondes au bout rouge d'une clope. A vrai dire je me décapais littéralement la peau avec l'ongle tant cette marque me faisait enrager. Non ce con n'avait pas morflé pour rien... cela saigna, je souris. j'avais l'impression d'avoir nettoyé cet immondice, allez savoir pourquoi. Une de mes connaissances m'ayant vu dans cet état m'aurait dit que mes yeux pratiquement noirs étaient devenus d'un bleu-vert plus clair. Mais voilà, on ne me le disait pas. j'en avais pas conscience... Et je m'emmerdais.
Au bout d'un temps il y eut du bruit. Et le zouave à qui j'avais fait un doigt d'honneur apparut avec une matraque. Immédiatement je la vis lui faisant une jolie protubérance anale mais à mon avis lui y voyait une autre utilité. Il la frappait dans la paume de son autre main, l'air fier : crétin. Le cliché en plus ! Il pouvait pas se la taper sur la tête pour mieux faire ressortir son côté préhistorique ? Là ç'aurait été original ! Alors évidement une schizophrène contre un surveillant matraqueur, ça donnait un gars hurlant à la rescousse, une fille à califourchon sur lui tentant tout de même de voir si elle pouvait pas la lui rentrer dans le derrière, sa putain de matraque. On me souleva de terre, je criais (encore) et mordis même une main (bien !). Pourquoi avait-il essayé de me toucher aussi ? J'étais tout à fait abordable et censée quand on n'essayait pas de m'attaquer.
- c'est lui qui a commencé ! j'étais même tout a fait sociable, épanouie et docile. - Lâchez moi sales fils de putes ! Et en plus je respectais toujorus ceux qui me retournaient ce respect. - Hey vous ne toruvez pas que vous en faites trop ? - Roh toi la ferme ! Rugissais-je alors qu'ils s'y mettaient à trois pour me faire entrer dans une autre salle d'isolement.
Soupirant, je serrais les dents. Pourquoi il se mêlait de ça lui , s'il avait des remords il aurait du m'aider à me libérer mince ! Me massant les poignets meurtris par les leurs, je soupirais tout en les entendant se marrer et dire que "ça" allait me calmer... Bah ok mais j’étais dans une salle d'isolement là juste avant, elle avait quoi de différent celle-là hormis ne pas avoir de surveillant matraqueur venus spécialement pour tenter de me montrer à quoi servait les matraques ? Je me retournais, me massant toujours les poignets avant de relever mes yeux redevenus noirs sur un visage aux regard... vert. Trop vert. Là j'avais envie de rire nerveusement et comme une conne. A la place je fit ce que toute personne censée et en détestant une autre faisait dans ces cas là. Je me retournais, et je cognais contre la porte comme si j'espérais qu'il y ait quelqu'un qui veuille encore m'écouter après tout ça.
- Hey, c'est possible de changer de chambre ?
Pas de réponse. Évidement. Et puis j'avais demandé ça trop gentiment de toute manière : pour les faire réagir ceux là il fallait parler plus crument! Je le savais pourtant! Dépitée, je me ré-retournais, faisant la moue avant de l'observer à nouveau. Ren... lui, l'insoumis, ici. Et en isolement. Ça finit par me prendre et je pouffais. J'éclatais de rire tout en descendant le long du mur pour atterrir les jambes pliées sur mes pieds, le dos collé au mur. C'était trop ! J'en pouvais plus j'allais vraiment devenir folle dans cet asile de merde ! |
Dernière édition par Abyss le Mar 20 Mar - 11:18, édité 1 fois | | | Invité Invité
| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Sam 3 Sep - 22:53 | |
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| Il y a une somme de choses impressionnante que l’on peut faire sans jamais penser aux conséquences ; mais celles-ci finissent toujours par vous sauter à la figure, ainsi jouer avec le feu vous amènera à vous bruler, vous engrosserez peut être une femme à force de coucheries, ou il se pourrait même que l’affutage de votre couteau vous entaille les doigts. Chaque actes de notre vie, aussi insignifiants soient ils font naitre | autour de nous quelques petites choses anodines qui ont de l’importance pour d’autre. Et ainsi planter un couteau dans la jugulaire de ce pauvre Antoine Junior Sharbowski, surement deuxième ou troisième du nom, travaillant pour ce petit centre pour fous furieux avait fait de lui un homme mort. Qu’allait-on raconter à sa famille ?! Surement pas qu’un psychopathe en manque d’hémoglobine s’était amusé à lui retirer les yeux avec un calme olympien, avant de lui découper avec soin ses jolis lèvres roses, pour finir par l’empaler sur la lame scintillante d’un couteau papillon… Oh non. Bien sûr que non. Sauvons les apparences tant qu’il est encore temps. Un mensonge rien qu’un autre mensonge ça n’a jamais tué personne, surtout quand il s’agit de garder cacher des phénomènes de foires dans le fin fond d’un dôme ultra-sécurisé. Pensez-vous sérieusement que sa famille pourrait croire qu’il est mort héroïquement en tentant de sauver une vieille dame ?! Allez savoir… Mieux valait ça que la vérité. Mieux valait ça que toutes les vérités que l’on pouvait cacher sous un dôme. Mais combien de mensonges faudrait-il encore accumuler pour cacher les bévues de ces inconscients ?! Combien en faudrait-il pour qu’ils ouvrent les yeux sur la situation ?! Allez savoir… Quoi qu’il en soit les cinq cadavres de plus qui s’amoncelèrent dans le couloir immaculé qui mené aux chambres des résidents ne semblèrent pas poser de problèmes aux grands pontes. Les sacrifices deviennent obligatoires pour accéder à la grandeur, aussi obscure et incompréhensible soit elle.
Et sur ce visage pâle où ne brillait rien d’autre que l’éclat vert dès ses yeux, on pouvait voir se dessiner un sourire. Il aurait pu paraitre chaleureux ce sourire s’il n’y avait pas eu ces éclaboussures de sang qui lui tachaient sa chemise blanche ou cette dégoulinure pourpre qui laissait sa trace sur sa joue à peine rosie par l’effort. Une véritable hécatombe. Et il leur en avait fallu du temps avant de se rendre compte que la matraque ne suffirait pas à mater l’incontrôlable, qu’il leur faudrait sortir les fusils, et que malgré ceux-ci certain souffrirait inutilement. N’aurait-il pas été plus simple de le laisser tranquille, juste encore un peu. Toujours. Mais toujours souriant, il avait fini par se calmer, il n’avait pourtant pas lâché ce couteau qu’il avait essuyé sur le pan de la veste d’une de ces victimes qui gisait à ses pieds. Personne n’avait d’ailleurs tenté de le lui prendre. Tous c’étaient contenté de rester de part et d’autre de ce couloir ensanglanté, gardant leurs armes pointées sur cet homme tout sourire, gardant les yeux rivés au sol. Tant de frayeurs dans l’air, tant de plaisirs, faisaient vibrer l’air ferreux de cet espace exiguë. Sur le coup il s’était senti totalement libérer, libérer de ce poids de l’ennui sans se demander combien de temps cela allait durer. Lui ne s’était pas posé la question, les autres en revanche, se l’était surement posée, se demandant s’ils seraient les prochains à passer par la séance de torture ou, mieux, celle de mort. Puis encadré comme l’aurait été la reine d’Angleterre lors d’une visite surprise d’école élémentaire, ils avaient tous prit le chemin des chambres d’isolements, laissant le soin à toute une équipe de nettoyeurs de déplorer le carnage.
Assurément les chambres d’isolements il les connaissait. Oh oui, qu’il les connaissait, et il n’avait pas toujours été aussi docile quand il avait s’agit d’y aller, il avait assez souvent assouvi ses petits jeux pervers en chemin… Mais il s’était calmé, voire franchement amélioré avec le temps qui avait, dans le fond, pas été plus mal. La lourde porte de fer se ferma dans un grognement sinistre et il resta là, dans la pénombre, à peine éclairé par la lucarne salle, à moi que cela ne soit par l’écriteau qui indiquait comme un signal inatteignable la sortie de secours. Combien de temps allait-il rester là ?! Pour le bordel qu’il avait foutu dans le couloir, les quelques cadavres, et évidement la terreur qu’il avait semé, il devrait y rester au moins une ou deux semaines, on tenterait de l’affamer, ce qui ne marcherait qu’à moitié… Avant de le libérer. Surement tenterait on de se venger de lui, on le frapperait en pensant que la douleur serait fulgurante, avant même de repenser au fait qu’il ne ressentait justement pas cette douleur et que l’on pense à utiliser l’annihilateur de capacité… Un peu trop tard surement. On ne recrutait pas les gardiens des lieux pour leur grande intelligence, juste pour leur capacité à obéir, à oublier, et à être discret…. C’était peut-être, même surement, une grossière erreur. Mais en attendant, lui restait dans la froide obscurité des lieux, s’asseyant au fond de la cellule dans laquelle on l’avait enfermé, ne ruminant pas la moindre vengeance, se perdant simplement dans son imagination quand il ne s’agissait pas de ses souvenirs.
Et combien de temps passa avant que le cliquetis de la serrure ne se fasse entendre, que le grincement de la porte ne vienne le sortir de ses penser ? Lui n’en savait rien, il se fichait bien de le savoir, il ne faisait qu’attendre, attendre dans un autre monde, oubliait la réalité… Cette réalité qui refaisait surface à présent que la lumière venait refléter la lueur à peine endormie de ses prunelles. Pourtant cette lueur il ne fallut que quelques éclats de voix pour qu’elle ne se réveille complètement, suscitant de nouveau un intérêt palpable chez le jeune homme. Le destin se montre souvent très capricieux, néanmoins, quelque fois, il se montre particulièrement joueur avec certains d’entre nous. Le mettre lui dans la même cellule que celle qui fut sa protégée et qui restait encore aujourd’hui son petit jouet avait tout de surprenant, surement avait elle, elle aussi, mit un certain chaos au travers du centre pour qu’on trouve justifié de lui faire partager la cage du fauve. On imaginait surement, déjà, les scènes infernales qui pourraient se passer à l’intérieur durant les heures, ou les jours à venir… Lui-même ne pouvait s’empêcher d’y penser. Rapidement. Très rapidement, trop rapidement, il entrevoyait et dessinait sur les bords de son esprits la violence d’un projet sans queue ni tête mais qui soulevait ses fines lèvres en un rictus désagréable mais pourtant charmant. La porte claque une autre fois. Elle était à présent fermée, et ils étaient désormais seuls. Seuls sans que jamais personne vienne vérifier ce qui pouvait se passer dans le fond de cette cellule. Il pouvait la voir, l’entendre se plaindre des lieux mais surtout de sa présence avant de se mettre à rire. Se mettre à rire ?! Etait-ce parce qu’elle se retrouvait à présent acculé ? Ou bien parce que la situation avait tout du ridicule ?! Lui qui avait décidé sur un coup de tête que jamais il ne voulait la revoir la dernière fois qu’il s’était vu, se trouvait finalement avec l’envie d’étreindre sa gorge de ses mains puissantes, d’y enfoncer les dents jusqu’au plus profond de sa chair, de la marquer de toute sa puissance, de toute sa hargne et violence… Mais surtout de l’entendre, d’entendre sa voix le supplier, de l’implorer dans des soupirs d’agonie… Il en avait besoin. Un besoin étrange qui lui faisait ressentir un manque certain. Ce manque qu’il pouvait à présent combler.« Je pourrais très mal prendre le fait que tu ne veuille pas partager cet espace avec moi. » Le ton était volontairement moqueur, et il se mit à replier ses longues jambes musculeuses, leur donnant juste un appuie pour l’aider à se relever. Tant de puissance et pourtant une fois debout c’était avec une grâce féline qu’il se déplaçait à grand pas vers sa victime. Il ne chercha pas à la toucher dans les premiers temps, se contentant de tourner autour d’elle, jouant à merveille son rôle de chasseur. Juste encore quelques secondes avant de s’adosser à la porte froide, obstruant de sa grande taille la lucarne d’espérance. «Alors c’est ainsi que l’on dit bonjour à un vieil ami ? Je suis presque… Déçu Lena ?! » |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Dim 4 Sep - 12:43 | |
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Il y avait du sang sur sa chemise surement autrefois immaculée. Assise sur mes pieds, les genoux ne touchant pas le sol, je l'avais à portée de vue alors qu'un son similaire à un éclat de rire pur et simple s'éparpilla dans la pièce. Pourtant c'était ironique... Mais pour en revenir à la chemise, si autrefois je me serais inquiétée de le voir dans un tel état, avoir su une seule fois ce qui découlait d'autant de jet de sang m'en empêchait à présent. Il ne tuait pas uniquement pas nécessité ou par lâcheté, pour avoir plus de liberté ou autre, non... Cela venait juste de son propre plaisir. Un plaisir que je ne comprenais pas et qui avait finit par me faire penser que je l'avais toujours méconnu. C'était vexant pour quelqu'un ayant grandit grâce à cette personne.
Et dire que j'étais censée ne plus le revoir. Et l'esprit copié au fond de mon âme resté à cet instant ressassait inlassablement cette envie de ne plus me voir. Honnêtement j'aurais donc cru qu'il aurait cherché à ne plus me voir et voilà qu'on nous enfermait dans la même geôle. Ça signifiait plusieurs choses: je n'étais pas venue à Epsway juste pour foutre la merde, il y avait surement eu un inconscient. Après tout à cette époque je ne le contrôlait pas, et même maintenant la tâche était parfois pénible... Mais ça expliquait pourquoi j'avais connu l'adresse. Ainsi donc il avait toujours été là ? Et cet enfoiré n'en avait rien dit. J'avais bien le droit de trouver ça ironique et d'en rire non ? En plus de deux ans c'était la première fois que je le voyais ici. j'aurais bien voulu lui demander comment il s'y était prit pour ne pas être à portée de vue ici mais non, même pas. De toute manière son ton ironique me fit frémir. Je ne connaissais pas l'homme en face de moi. Et j'avais du mal à supporter sans vomir les pensées et envies de sa copie. Son ton plaisant signifiait quoi à présent ?
Je le vis s'approcher, venir presque me frôler et me releva, avançant vers lui. sauf qu'il fit le tour de mon corps avant d'aller s'adosser à la porte comme en condamnant l'entrée. Même la faible parcelle de lumière était entravée par sa tête. Non elle n'était pas grosse, c'était la cette espèce de fenêtre qui était petite. Le seul rayon qui transparaissait encore frappait l'un de ses yeux pour en relever la couleur. une couleur verte qui m'avait toujours fasciné. Puis il parla de déception. Je souris, un air de défi sur les lèvres. Lui ? Déçu ? c'était lui qui avait déclaré ne plus vouloir me voir en me laissant une partie de lui gravée dans la tête. une partie copiée à un instant où il me méprisait presque, autant dire que le message du coup était très bien passé. Il ne voulait plus me voir
- Salut.
Pas besoin d'accentuer en y ajoutant son nom, il le connaissait très bien de toute manière. Je continuais de sourire mais plus par défi qu'autre chose. Je n'en avait plus vraiment envie. Déjà que je détestais ce centre, le savoir ici me mettait mal à l'aise. Et cette fierté de merde m'empêchait de faire passer Ren à la surface pour qu'il règle ses soucis avec lui-même et me laisse tranquille. Ah non ça hors de question! Pourtant étrangement je n'avais pas peur de lui. Bien oui, il ne m'avait jamais fait de mal, enfin autrefois... même si ça pouvait être différent j'avais du mal à l'appréhender. Et le pire était qu'il semblait malgré tout cela encore similaire à celui que j'avais connu... Ça m'agaçait.
- Ravie de voir que tu n'a pas changé.
Ironique ou pas c'était vrai, de physique du moins. Je me vis sans comprendre pourquoi venir contre le mur où il était adossé histoire de le voir au travers du faible point de lumière et non à contre jour. Bordel pourquoi il n'y avait pas de lumière dans cette cellule d'ailleurs !? Je regardait l'endroit d'où était censé jaillir de lumière (le plafond pour les nazes), pour remarqué que celle-ci n'existait tout bonnement pas. ... ah. Bon point positif il n'y avait pas non plus cette daube envoyant des musiques perturbantes et psychédéliques. Pour ceux qui ne s'en serait pas douté, en gros, je ne savais pas quoi dire. Je finis pourtant par lui effleurer le visage mais plus pour admirer ses yeux, comme avant. Une habitude que je n'aurai jamais su avoir gardé sans l'avoir revu... Pourquoi avait-il disparu au fait ? Certes j'étais choquée de le voir ce jour là avec un corps dans les bras mais ici on était parvenu à me faire accepter le fait de tuer. Si eux y étaient parvenu pourquoi lui non ? Questions futiles. De toute manière le ressenti gâchait tout, même s'il m'avait manqué j'avais cruellement envie d'être ailleurs qu'ici à présent.
- Ils sont toujours aussi beaux.
Ses yeux. J'étais incapable d'avoir peur de lui donc une des premières à en tomber sous le charme, c'était normal. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Jeu 8 Sep - 23:23 | |
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| Dans le monde extérieur, le grand monde, il n’est pas rare de se dire que l’on va rencontrer un vieil ami ou bien tout simplement un ami. La plupart du temps on pourrait même dire que l’on se fait une joie immense de les revoir après tant d’années ou bien tout simplement quelques minutes… On se retrouve. On parle du passé. On parle du présent.On s’inquiète. On parle. On s’amuse. Et irrémédiablement on | finit par se quitter une nouvelle fois, avec une pointe de tristesse ou de soulagement, mais ça n’a foncièrement pas d’importance, parce que ce qui compte justement c’est que l’on se soit retrouvé puis quitté. Mais tout ça, ça se passe dans le monde extérieur, le vrai monde, celui que le petit peuple ne quittera jamais, celui où l’on ne s’imagine pas se retrouver enfermer dans une cellule d’isolement avec un psychopathe doué de pouvoirs tout droit sorti d’un roman de science-fiction. Dans ce monde, d’ailleurs, on serait incapable de voir en un de ses amis un meurtrier, et on aurait de cesse de tenter de se débarrasser de ce lien affectif que trop embarrassant. Embarrassant. Encombrant. Et détestable. Qui pourrait s’approcher de ce monstre au doux visage sans être plus effrayé que ça, pensant même poser une main sur son visage rendue un peu plus blême par le pâle éclat de lumière qui filtre à peine. Qui le ferait en invoquant le passé ?! La folie. Toujours la folie, et juste cette folie qui gangrène l’humanité, et qui fait sombrer le monde dans ce gouffre abyssal qu’est le chaos. Chaos. Lui. Il reste contre cette large porte de fer, sentant le froid du métal s’infiltrer sous ses vêtements, lui glaçant presque cette peau qui se réchauffait au fur et à mesure que le rythme de son cœur s’accélérait. Un contacte, juste un simple contacte, pour raviver cette envie extrême qui le prenait un peu plus à chaque secondes. Un simple effleurement, une pauvre remarque, et cela avait suffi à renouer ce lien. D’un geste vif, sans qu’il ne détourne les yeux, il s’était saisi de son poignet, serrant encore et encore, ne prêtant aucune attention à la douleur qu’il pouvait assener. « Voyez-vous ça, un compliment après avoir souhaité me fuir… » Puis dans un geste de dégout il relâche avec violence ce bras qu’il maintenait, rendant leur couleur rosée à ses propres articulations blanchies par l’effort soudain. Il ne se départi pas de son sourire un brin charmeur mais extrêmement inquiétant pour qui connait le personnage. Tout comme peut l’être ce ton trainant, mais joueur qu’il emploi. Il n’y a rien d’autre que le goût du jeu mais surtout celui de l’envie qui le titille, quand viendra-t-il à ne plus savoir se contrôler ?! Nul ne le sait, et c’est sur cette corde raide qu’il joue, en tournant encore autour d’elle, ne s’arrêtant que peu de temps, juste assez pour pouvoir lancer un regard scrutateur sur certaine partie de son anatomie. Se demande-t-il s’il serait agréable d’y planter les ongles ?! A moins que cela ne soit les dents ?! Ou encore d’y laisser une jolie estafilade à l’aide de ce couteau qu’on lui a laissé sans se méfier… Ou en ne se méfiant que trop. Mais le couteau reste dans sa poche, il n’en sortira pas… Tout du moins, pas tout de suite. Sans prévenir, sans rien y avoir même réfléchi, il se rapproche d’elle. Trop peut-être. Pas assez surement. Sans prévenir, il rompt avec cette distance que ce dégout avait créée, et renoue avec cette envie qui le tient. Désire. Vengeance. Dégout. Mort. Torture. Tout se mélange dans un trouble certain, mais rien ne parait dans ses prunelles froides, rien ne paraitra jamais mis à part la cruauté certaine de ses actes et le plaisir intense que cela lui procure. Son torse contre son dos, il se presse un peu contre elle… Juste assez pour mélanger leurs odeurs. Il peut sentir cette proximité, il peut humer son parfum.« Peut-être devrais-je t’apprendre la politesse. » Mais l’orgueil. Toujours cet orgueil qui prend le pas sur le reste… Sur tout le reste, sauf sur la colère qui lui bat les tempes au même rythme que les battements de son cœur. Il devient sourd à toutes les plaintes, il devient sourd à son esprit. Tout se vide, tout s’oublie, puis tout lui revient douloureusement à l’esprit. Et la douleur de l’esprit n’est pas de ses douleurs que l’on peut éradiquer. Pas même lui ne peut la faire disparaitre, et son sourire charmeur se mue sous un masque grimaçant. La violence ressurgit alors qu’il attrape quelques-unes de ses longues mèches de cheveux obscures entre ses longs doigts fins, il pourrait les caresser, il pourrait gouter à leur douceur, mais il n’en fait rien, se contentant de tirer. De tirer d’un coup sec, il pourrait tout arracher mais il se contente de tirer juste assez pour attirer la tête de sa jolie poupée vers ses lèvres. Il n’est plus question de sourire, ou de grimaces, de plaisir ou de douleurs, c’est l’impassibilité qui à prit le dessus… Impassible alors que sa voix grâce se fait susurrante dans un souffle, infime. « A moins que je ne souhaite autre chose... » L’étreinte se défait. Les longs fils noirs glissent entre ses doigts. L’étreinte se brise. Et il se noie dans la semi-obscurité, feignant un rire froid. Trop froid, alors que même la lumière de la lucarne ne peut toucher son regard émeraude alors qu’il se terre dans le fond de la cellule ; se callant inconfortablement contre le mur nu, se contentant d’attendre. Oui, attendre la suite des événements et de juger de la suite. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Ven 9 Sep - 21:38 | |
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Ma main fut arrêtée et je l'observais dans les yeux. La pression dessus commençait à me faire grimacer, serrer les dents même. Ça me lançait au point de me demander si mes os n'allaient pas se briser comme du verre entre ses doigts fins... Quoique, ils contenaient tant de force que leur finesse était presque étonnante. Ensuite, je souri à sa remarque. L'avais-je vexé en tentant de changer de salle ? Ou bien amusé ? Comment savoir ce à quoi il pensait quand même ses expressions, son rire, son sourire, tout était calculé ? Avant je me fiais à son regard mais comment là aussi aurais-je pu parier dessus alors que je n'étais plus capable de jurer qu'il ne l'utiliserai pas sur moi ? Avant il ne l'aurait pas fait... Mais maintenant ?
Je me massais machinalement le poignet comme lorsque j'étais entrée, silencieuse. Si les gardes ne m'avaient pas causé de bleu cette fois-ci j'en aurai. Je pouvais le sentir non loin. Il rôdait, et la proximité me semblait diminuer au gré de ses gestes. Peut-être voulait-il tout contrôler, jusqu'à l'impression qu'il me rendait. Peu-être... Il n'y avait que des approximations avec un être tel que lui. Un être qui trouvait beau de faire souffrir les autres. J'aurais voulu comprendre pourquoi mais c'était comme si je n'étais pas faite pour penser ainsi. Peut-être, là encore, faudrait-il que j’attende que le bout de lui en moi me change ? Après tout à présent j'acceptais de tuer... Le dos contre lui je fermais les yeux, lâchant inconsciemment mon poignet. Même ainsi je ne parvenais pas à le détester. Ma tête suivit le mouvement sans ciller lorsqu'il tira comme une renne une mèche de mes cheveux et je l'observais, lui, l'être qui appréciait de dominer les autres. Il se pensait surement aux commandes, pensait avoir le contrôle. Est-ce que le fait de penser ainsi me libérait de lui ? Pas vraiment... Je n'avais d'ailleurs aucune envie de le contredire s'il pensait ainsi. Il était une incohérence dans ma vie et en même temps la base de ma propre personnalité. J'aimais l'observer, même maintenant c'était ce que je savais faire de mieux. Et pourtant, qu'est-ce que je pouvais haïr le fait qu'il me prenne pour une poupée !
- Comme avant... tu es un éternel indécis. Murmurai-je avant qu'il s'éloigne, redressant enfin le visage.
Je suivais sa route qui s'arrêta dans la pénombre, déglutissant un peu d'avoir été si franche. je n'aimais pas être ainsi avec lui... Me dévoiler. Avant ça ne m'aurai pas gêné mais voilà : avant. Depuis il avait profité de cette ouverture pour me briser. une fois, pas deux. Le pire étant qu'il ne s'en était peut être pas aperçu. La parcelle de lui en moi du moins semblait trop obnubilée par marc pour avoir tenté de me comprendre. Surement même pensait-il avoir juste quitté une connaissance après lui avoir laissé un "cadeau" ? Qui sait... Décidément j'en avais marre de ces suppositions.
- Tu as déclaré ne plus vouloir me voir je te rappelle. Le fait que je change de cellule allait dans le sens de ton désir, non ?
Ajoutais-je pour sa réflexion sur mon souhait de changer de cellule. Jaloux ou pas il en était la cause première, que ça ait de l'importance à ses yeux ou non. Je finis par le rejoindre contre le mur, gardant tout de même une distance de sécurité pour ne pas me prendre un coup. Distance qu'on garde avec une connaissance. Dire qu'avant je me serais installée contre lui en toute confiance... On était pour le coup pitoyable. Oui, "on". il était venu vers mois pour repartir lui aussi hésitais, non ? J'avais bien le droit de l'imaginer ainsi ?
Je tournais la tête vers lui, l'observant sans même le voir. A peine une silhouette pour confirmer qu'un corps existait bien à dix centimètres de moi. Même pas de quoi tendre le bras pour l'atteindre... Il sentait le fer. Facile de comprendre pourquoi à présent. Même en sachant ce que ça signifiait ça m'avait presque manqué. Je ris alors à nouveau en réalisant ça : j'étais franchement pitoyable de m'accrocher à lui alors qu'il n'en avait strictement rien à faire. Rien que mon amitié il l'avait envoyé valsé donc bon.
- Alors j'ai une supposition pour le fait que tu sois là. Soit on vient de t'attraper, et dans ce cas je te plains sincèrement, soit... Je ris encore mais un peu plus nerveusement. Soit tu as toujours été ici. Dans ce cas ça explique comment j'ai trouvé inconsciemment ou non ce centre remarque... Mais ça signifie aussi qu'à un moment où à un autre on aurait déjà du se croiser...
Je ne continuais pas. J'insinuais bel et bien qu'il avait toujours su que j'étais là et je l'en accusait même. Il aurait du me le dire... quoique s'il s'en foutait là aussi c'était normal qu'il n'ait rien dit. Penser ça m'écrasait la gorge mais il ne fallait pas rêver. Déjà je l'avais retrouvé. j'allais pouvoir enfin me venger de lui... Parfait. Maintenant question stupide : comment ? Après tout si je cramais la moitié du visage d'un surveillant en le condamnant à rejeter des débris de vers pendant au moins vingt ans pour une marque de cigarette, lui méritait bien plus non ? Pour avoir laissé une trace de lui dans ma tête.
- J'aurai voulu le savoir.
Autant l'avouer, ça me dégoutait qu'il ne se soit pas montré. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Mer 5 Oct - 20:02 | |
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| Peut-on être déçu en découvrant que ce que l’on pensait connaître se révèle être parfaitement inconnu ?! Peut-on se sentir trahit quand on n’est plus vraiment certain de ce que l’on peut croire sur son entourage ?! Lui n’en savait rien, il n’avait plus fait confiance à qui que ce soit depuis bien des années, et la confiance qu’il avait pu donner n’avait rien de celle que peuvent avoir les naïfs petite gens envers ceux qu’ils | considèrent comme leurs amis. Lui, avait toujours eut en lui cette trace de méfiance… Mais après tout comment aurait-on pu l’en blâmer ?! Il avait été trahit par ses propres parents. La chair de sa chair, le sang de son sang. Alors comment pouvait-il comprendre ce sentiment qu’elle pouvait ressentir. Pourquoi l’aurait-il voulu d’ailleurs ?! Au fond, il n’y avait rien d’autre qu’un gouffre de rien, profond, mais où se jetaient à l’écho les cris et les angoisses dans un chaos sans nom, il n’y avait rien. Rien. Juste une immense place nette qui lui permettait de réfléchir et de calculer. Tout calculer avec talent, et un sadisme hors du commun qu’il cultivait comme d’autres cultivent avec entrain leurs relations amicales. Lui, ne recherchait que la violence et la douleur chez l’autre. L’instinct de mort qu’il cachait si mal, et que pourtant personne ne devinait au premier regard. Combien en avait-il berné ?! Combien étaient tombés dans les bras de la mort en les prenant pour ceux de l’amour. Il n’avait jamais tenu de compte, l’idée de le faire ne lui effleurerait jamais l’esprit et pour cause, cela ne lui apporterait aucune satisfaction. Absolument aucune contrairement à ce que ces mots qu’elle voulait certainement blessant pouvait faire naitre en lui. Cette envie impalpable qui le prenait au plus profond de lui de la blesser en plein cœur, de lui faire mal constamment, et pourtant, sans jamais avoir envie de la tuer. Elle restait et resterait ce qui se rapprochait le plus de son jouet. Le sien à lui et à lui seul.« Mon indécision te trouble ?! Toi qui te targue de si bien me connaitre alors tu sauras surement que c’est cette même indécision qui te laisse sauve à chaque secondes que tu passes en ma compagnie. » Sa voix grave résonnait presque en une harmonie disgracieuse avec l’obscurité qui régnait aussi bien dans la pièce qu’au sein même du personnage. Plus de sourire. Pas de gentillesse. Chaos restait Chaos. Et même si elle faisait partie des rares personne, si elle n’était pas la seule, à pouvoir jouir des joies de sa conversation, elle restait néanmoins une hypothétique victime. Qui pouvait savoir quand il cesserait de lui porter de l’intérêt ?! Cela prendrait il fin un jour ?! Il se fichait bien de toutes ces suppositions, il restait là assis contre le mur froid et inconfortable de la cellule à la regarder, elle, se mouvoir au travers des fines rayures de lumières qui passaient au travers de la petite lucarne de la porte. L’obscurité cachait toute l’envie qui traverser la prunelle de ses yeux. Le jeu. L’envie. La luxure. Le sadisme. Tout se mélangeait encore et encore, mais seul subsistait une violente patience. Il n’était pas encore temps, non, pas encore de se débarrasser de cette envie constante et pourtant encore grandissante qui le prenait du fin fond de ses entrailles quand il croisait son chemin. Peut-être était-ce une des raisons qui avait déclenché cette colère la toute dernière fois qu’ils s’étaient croisés. Son jouet. Et pourtant ce jouet restait une de ces choses qu’il avait tant de mal à contrôler, et pour Chaos c’était en quelque sorte quelque chose d’inacceptable. Mais il avait su dès ces leurs premiers éclats de voix qu’il ne pourrait pas la tenir loin de lui indéfiniment, que toutes les manigances pour lesquelles il avait œuvré pour l’éviter finirait par perdre de leur efficacité, et ce jour-là était arrivé. Il y été préparé. Pas elle. Mais toutes les préparations du monde, tous les calculs qu’il avait pu faire dans sa jolie tête de malade psychotique ne pouvait lui faire voir l’avenir, ni lui permettre de jouer avec celui-là avec de grandes certitudes. Il se devait parfois de rester passif, aussi le resta t’il quand elle vint s’asseoir à ses côtés, pas un regard, pas un mot alors qu’elle s’interroger sur ses raisons de vouloir la voir rester ou encore sur sa volonté de ne pas la croiser au travers des couloirs du centre. Il n’y avait pas vraiment de réponses, tout du moins, pas de ces réponses avouables pour un homme qui se voulait d’une froideur et d’une inhumanité certaine.« Déjà à l’époque où je t’ai rencontré je savais que j’étais en possession de ce pouvoir. J’étais déjà un meurtrier en puissance, et déjà à ce moment-là, je voulais te faire souffrir. Terriblement… » Ca n’avait rien d’un aveu, tout cela, elle aurait très bien pu le deviner toute seule. Elle devait certainement savoir ce qu’il avait déjà fait et tout ce qu’il avait toujours espéré à son sujet, tout du moins à cette époque. Et si en tant que simple jeune fille elle ne l’avait pas deviné, l’instinct de ce morceau de personnalité qu’il avait immiscé chez elle avait suffi à le lui apprendre. Tout du moins c’était tout ce qu’elle lui laissait penser. Mais quoi qu’il en soit, le silence était retombé sur cette phrase inachevée. Que pouvait-il dire d’autre, lui, qui n’avait jamais vraiment été loquace ?! Il préférait de loin qu’elle lui jette à la figure ces quatre vérités faignant de n’en retenir que la moitié alors qu’il inscrivait avec soin tout ce qu’on pouvait lui dire. « Je suis un meurtrier, un sadique, et il semblerait que je possède aussi un don pour la comédie…. Mais il semblerait que même te faire parasiter par ma conscience ne suffise pas à compenser l’idiotie de tes pauvres réflexions. » Ce ne fut certainement pas le meilleur moment pour ricaner mais ce fut celui qu’il choisit pour le faire. Evidemment ça n’avait rien à voir avec les ricanements vil et vilains des enfants un peu trop malsain, c’était bien celui d’un homme qui se gausse en sachant qu’il avait toujours tenté de maitriser les événements de sa vie. Tout du moins dans les limites du possible. Et que cela allait jusqu’à contrôler ces propres relations… Ce qui a l’évidence n’était pas des plus simples, et il arrivait qu’il y ait des ratés… Des erreurs qu’il supportait avec beaucoup de mal, qui suscitait chez lui une certaine colère de par sa faiblesse et de par la cruauté du destin. Ce même destin qui le conduisait à se libérer de ces pulsions de colères morbides dans des bains de sang ou dans les cris de ces victimes désignées.« Sache que si nous nous sommes retrouvés tous les deux dans cette cellule aujourd’hui c’est parce que le destin en a décidé ainsi. Je ne voulais pas te voir… Tout du moins, je n’avais toujours pas décidé de me dévoiler pour le moment… Je suis déçu. » |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Ven 7 Oct - 18:23 | |
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« Mon indécision te trouble ?! Toi qui te targue de si bien me connaitre alors tu sauras surement que c’est cette même indécision qui te laisse sauve à chaque secondes que tu passes en ma compagnie. »
Je souris. dans le noir, en regardant ailleurs, mais il semblait ne pas avoir compris le sens de cette remarque. Il avait toujours été indécis, je le remarquais parce que ça m'avait manqué. Ça ne m'avait donc pas troublé, hormis si l'ont peut être troublé de retrouver un homme avec les mêmes réactions qu'autrefois. Oui autrefois... Car il fallait bien que cela soit finit, sinon cela allait vite devenir pénible. Pourtant les mots m'échappèrent. Je voulais savoir, comprendre... j'avais toujours été trop curieuse mais à présent ça devenait de pire en pire. Si les psychopathes étaient paranoïaques ils m'avaient contaminés car je l'étais devenu. J'étais certaine du coup qu'il savait que j'étais là mais n'avait tout bonnement pas voulu me voir. cette idée m'énervait.
Alors quand il ajouta vouloir me faire souffrir, je roulais des yeux. oui, ouais..; Le boulet en moi se voulant copie de Ren semblait avoir cette envie aussi. mais ça me fatiguait trop d'y penser alors je cherchais le moins possible à fouiller les envies de ce... cette copie. Si on pouvait l'appeler ainsi alors qu'il remontait parfois pour prendre le dessus sur mon corps et en profiter pour faire deux trois crasses. Mais le vrai Ren enchaina sur son don. Bah oui, je le savais? je tournais la tête vers lui sans parvenir à voir les contours de son visage. j'aurais été réellement idiote de ne pas voir les malaises des gens nous critiquant lorsqu'ils croisaient son regard. Je n'avais jamais réellement compris pourquoi mais je savais que cela émanait de lui. Et j'avais compris qu'il avait un don le jour où ici j'avais remarqué en avoir un... Mais ce qui me troubla réellement fut de comprendre que très jeune il était déjà ainsi. Ca me mettait mal à l'aise, autant que d'apprendre qu'il avait toujours voulu me faire souffrir. Quoique... Non. Entendre ça me réveilla et je le fixais lus intensément. Souffrir ? Il s'était occupé de moi, avait veillé sur moi pour me faire souffrir ? Bah tiens !
*Mais quel petit con!*
Pensais-je alors que le silence se reformait; mes yeux ne quittaient plus la direction dans laquelle logiquement ils auraient croisé les siens et mes ongles griffèrent très légèrement le sol de la cellule. Et il enchainait. "Idiote". Une bécasse sans cervelle, c'était de ça qu'il m'insultait ? Il n'avait pas mieux ? Non parce que je ne voyais pas en quoi ne pas avoir douté de lui faisait de moi une idiote. Il aurait peut être pu me tuer mais voilà il ne l'avait pas fait. Étant incapable personnellement de trouver idiot d'avoir fait confiance en la seule personne qui importait pour moi je serrais les dents. Oh ça il allait morfler. Mais pas tout de suite... Je souris juste, encaissant et le laissant continuer.
« Sache que si nous nous sommes retrouvés tous les deux dans cette cellule aujourd’hui c’est parce que le destin en a décidé ainsi. Je ne voulais pas te voir… Tout du moins, je n’avais toujours pas décidé de me dévoiler pour le moment… Je suis déçu. »
Le coup parti tout seul et un sourire franchit silencieusement mes lèvres quand je sentis le contact des siennes contre mes phalanges. Quelques traces de liquide m'indiquèrent dans la pénombre par le toucher que j'avais plus que fait mouche. J'avais du lui éclater la lèvre, et j'en étais fière... Dieu que ça faisait du bien ! Et il n'y avait pas que moi qui trouvait cela ironique. oh je regrettais déjà de l'avoir frappé, j'avais toujours été faible face à lui mais il fallait l'avouer lui remettre les idées en place... Si j'y arrivait, ça aurait valut le coup. Non j'étais furieuse. J'avais souris, ça m'avait défoulé, j’espérais que ça l'avait secoué et une partie de moi avait envie de me tordre le coup pour avoir osé le toucher mais là il avait dépassé les bornes.
- C'est bon tu es calmé ? Murmurais-je peut être trop calmement lorsqu'on me connaissait. Pareil, je ne frappais pas mes amis. Mais pouvais-je encore l'appeler ainsi ? Je me demande qui est réellement l'idiote quand on pense que c'est justement ce que tu voulais de moi. N'est-ce pas, Ren ? : "Docile", "fragile"... "petite", "poupée"... Je crachais ces mots qui me dégoutaient à présent. Oh ça aurait pu être attendrissant, je comprends que ça t'énerve, mais il faut croire que je n'étais pas la seule idiote dans l'histoire si toi qui avais finit par devenir aussi violent et colérique, tu pensais que ce que j'avais vécu n’allait pas finir par me changer aussi. Maugréais-je. Ça je n'étais pas prête de lui pardonner, j'avais mes raisons parce qu'une poupée finalement ne m'aurait pas tant gêné que ça... Sous certaines conditions. Ah oui je buvais tout ce que tu disais mais celui qui a fait des erreurs autrefois c'est toi, pas moi. De ce point de vue là... * uniquement de celui-ci mais bon...* - .. J'étais parfaite (oui s'il me manquait quelque chose c'était l'humilité). Alors arrête de raconter n'importe quoi! Tu sais très bien que je ne vais pas croire à des conneries pareilles, je ne suis même pas certaine que tu y croies !
J'étais furieuse. J'avais envie de l’attraper par cette chemise que j'avais vu tout à l'heure et de lui tordre le cou mais j'avais l'habitude à présent de ces envies; Elles n'émanaient pas de moi. L'autre Ren se délectait de ce qu'il se passait car à n'en pas croire, même s'il ne pouvait évoluer et s'améliorer comme le vrai, sa personnalité et surtout lorsque j'étais dans un tel état se confondait avec la mienne plus facilement qu'avec les autres... Même à l'état caractériel, il fallait croire que Ren avait toujours été supérieur aux autres. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Ven 9 Déc - 22:52 | |
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| Il n’avait jamais été de ceux qui se laissent emporter par la folie des mots, ils avaient toujours été prompte a s’arrêter au bon moment, à ne jamais en dire trop ou à ne pas en dire assez. Il n’aimait pas les gens, ils n’aimaient pas communiquer, mais sa nature humaine s’arranger toujours pour lui faire remarquer, souvent avec une certaine violence, que l’Homme était un animal social. Foutu animal social qui avait cette | étrange tendance à l’autodestruction quand la présence de l’autre ne se faisait plus sentir. Lui, avait fait son choix, certes quelque peu forcé par son passé, mais il était resté ainsi tout au long de sa vie, reniant l’autodestruction et se plongeant inexorablement dans la destruction de l’autre. Il n’avait cure de ses propres douleurs, à dire vrai il ignorait totalement la douleur mais ressentait intensément celle des autres en goutant avec délices à ces expressions déchirantes qui leurs tordaient le visage. Hors, dans cette petite cellule d’isolement, il ne se trouvait pas avec une de ces victimes habituelle, il n’était pas avec une de ces foutues bonne femme qu’il aimait ouvrir de leur douce gorge jusqu’au creux de leur cuisse pour y trouver le bonheur. Non rien de tout ça. Non pas qu’il ne s’agisse pas d’une femme, mais elle restait à ses yeux sa petite poupée, celle qu’il avait, avec pertes et fracas, façonné jour après jour sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte et sans que lui-même puisse vraiment le réaliser. Ils étaient un peu comme les deux faces d’une seule même pièce, indissociable et pourtant à jamais séparé.
C’était une chose étrange que de se rendre compte de ce genre de choses dans cette petite pièce sombre, et s’en était une bien plus difficile à avaler d’ailleurs. Cependant, les choses n’eurent pas vraiment le temps de fuser dans son esprit déranger, rien n’avait été aussi vite que ce point qui s’était écrasé contre le coin de sa bouche. Pas de douleur, que du néant, et une légère secousse. Pourtant, il pouvait sentir cette sensation de chaleur se diffuser dans la zone touchée, avant que, finalement, ne se mette à perler puis couler le sang. Une simple trainée rouge qui lui dégoulina, avec abondance, le long de son menton, continuant son chemin le long de son cou pour finir par s’abandonner dans le col de sa chemise. Juste une effusion de plus rien qu’une qu’il ne se donnerait pas la peine de l’effacer de son visage. Il n’y avait rien à faire, et il ne se donnait pas la peine d’écouter ce qu’elle pouvait dire, elle pouvait bien s’énerver contre lui, lui jeter sa colère à la figure, il en avait strictement rien à faire, il se contentait de suivre avec attention le moindre mouvement de ses lèvres alors que les battements de son cœurs raisonner lourdement dans ses tempes. « Tais-toi ! » Bien étrange situation que celle de demander à quelqu’un dont on n’entend pas le moindre mot de se taire, mais il ne s’agissait pas tant de lui ordonner l’acte que de le lui faire sentir au plus profond de sa chair. Un prêter pour un rendu, elle avait souhaité le blesser mais elle n’avait rien fait d’autre que jeter de l’huile sur le feu, et l’odeur de sang plus que le goût du liquide de vie qui avait coulé autant dans sa bouche que sur sa peau avait éveiller, juste un peu plus, son instinct de prédateur. Prédateur ou sadique ? Allez savoir, mais il ne lui fallut pas longtemps pour prendre à bras le corps la réalité pour ne plus la lâcher ; il n’était plus question de se noyer dans des interrogations sur leur destin. Plus question que de lui et de elle, de cette envie de lui rendre ce qu’elle lui avait donné. Juste une image et sans qu’il n’est à la toucher, la douleur fusa sans que rien n’apparaisse sur son joli corps articulé de poupée. « Toi qui peux te targuer de partager quelque chose avec moi, sais-tu ce que je ressens en ce moment même ?! » Partagé ?! Pouvait-il avouer ce besoin perfide de s’approcher d’elle, et cette envie délicate que celle de lui faire mal. Jeu imparfait de la violence et de la passion ? Pouvait-on appeler ça ainsi après autant d’années ? Pouvait-il encore la regarder comme une créature qu’il avait façonnée tel un pygmalion ?! Ou s’était-il toujours voilé la face en imaginant pouvoir détruire l’objet de ces envies sans pour autant ne jamais y arriver ?! Tant de questions qui resteraient à jamais interdites, des questions qu’il se poserait peut être mais qui resteraient à jamais en suspend à défaut de réponses qu’il ne se donnerait jamais la peine de leur donner. Si partagé et pourtant il n’hésita pas à relâcher l’emprise qu’il avait pris sur elle, relâchant cette pression certaine qu’il lui faisait ressentir. Soulagement ? Déception ? Il ne ressentait rien, se contentant de passer sa langue sur le sang à demi coagulé qui avait fini par lui laisser un goût âcre et ferreux qu’il ne connaissait que trop bien. Il sembla même sur le moment hésiter à se rapprocher d’elle, mais il finit par renoncer à l’idée, se pelotonnant dans son coin, déboutonnant deux boutons de sa chemise pour lui donner l’ampleur suffisante pour qu’il puisse essuyer le sang qu’il avait sur le visage. Cela semblait idiot comme façon de faire, mais ce qui pouvait sembler pratique ne l’était pas toujours pour cette étrange créature qu’il était.« Je ne m’excuserais pas pour ce que je fais. Je ne m’excuserais pas non plus pour ne pas avoir voulu te revoir… Mais je dois avouer, même si cela me semble étrange de le faire, que cette absence à creuser un manque… » Il ne savait pas vraiment là où il s’aventurer. Il parlait un peu trop, mais tout semblait lui echapper. Les mots lui manquaient, et il courrait après tout en tentant étrangement de s’enfoncer dans l’obscurité de la force comme pour se faire oublier, de lui, ou de l’autre. « T’avoir près de moi me détruit, car je suis partagé constamment entre l’envie de te tuer et celle de te posséder. Je n’arrive pas à trancher et fini toujours par me dire que je préfère tout simplement te voir souffrir comme je peux souffrir de mon incertitude à ton sujet. »[/justify] |
Dernière édition par Chaos le Dim 11 Déc - 18:33, édité 1 fois | | | Invité Invité
| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Sam 10 Déc - 21:58 | |
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« Tais-toi ! »
La douleur fusa aussi rapidement qu'il ne l'espérait certainement. Juste un regard : je savais que croiser ses yeux était dangereux mais jamais il n'avait utilisé son don sur moi... jamais. J'avais eu confiance en ça... la bonne blague. Mes yeux me piquèrent avant que l'arrière de mon cou ne semble s'étirer douloureusement. Ma colonne vertébrale entière me torturai et lorsque mon souffle sorti enfin, un "hah" étouffé prouvait que cela m'en coupait la voix. J'avais mal au point de me recroqueviller et de me faire plus pitoyable que je ne l'étais quelques temps avant. Bon sang que ça faisait mal ! Lorsqu'enfin je parvenais à crier je serrais les dents pour le contenir, en vain.A croire qu'on ne m'avait jamais torturer, tout était bien plus violent, bien plus ressenti... J'avais l'impression qu'on me démembrait les os pour les retirer un par un, mes yeux se voilaient lorsqu'enfin la douleur s’estompa. l’étau qui m’oppressait le crâne se desserra petit à petit, ma vue redevenant claire... et fixe, ou stable selon les descriptions. J'en avait perdu un temps la vue... Et un gout de sang s'écoulait dans ma gorge, j'avais du me mordre la joue plus que je ne le pensais. Penaude, je tentais de me redresser mais mes bras me soutenaient à peine... encore étourdie, j'étais entrain de m'ébrouer lorsqu'il avança pour mieux reculer vers l'autre coin du fond de la pièce. j'avais envie de rire... et ça aurait été nerveux.
J'avais envie de lui faire mal... mais comment ? Physiquement ce serait à jamais impossible... Cependant il avait avoué un lien... Et je me raidis car jamais avant il ne s'était dévoilé comme ça. Je le connaissais quand même, Ren. Même si à ses yeux ce n'était pas assez, je savais au moins qu'il n'aimait pas se découvrir. Il n'aimait pas ce qui aurait pu laisser la moindre chance de l'atteindre d'une quelconque manière en fait... Et pourtant je savais aussi qu'il avait apprécié un temps penser totalement me connaitre. Quand est-ce qu'il avait réalisé que peut être certaines choses lui échappaient ? Peu importe... Dans tout les cas aujourd'hui cela semblait prendre fin, enfin en partie... J'en aurait presque été à vérifier si dans le couloir personne n'entendait ça si je n'avais pas eu autant envie de lui refaire le portait après qu'il ait osé me torturer. Mince ! J'en avais pleuré !
S'excuser pour ce qu'il faisait... ? Ça me fit serrer les dents. pour moi ça avait un sens, autrefois on s'était engueulé à cause de ça. A l'époque j'avais qu'un seul mot aux lèvres après l'avoir vu jeter un cadavre dans une benne à ordure : "pourquoi". A cette époque, tuer ne me semblait pas naturel. A cette époque... il n'avait pas tenté de me l'expliquer, il avait compris que cela m'horrifiait. Il s'en était arrêté là et après... Je ne l'avais plus jamais revu. Voilà ce que signifiait se phrase pour moi.le reste je m'en foutais un peu. Son manque je le sentait au fond de moi-même depuis ce jour. Même Mark n'était pas parvenu à me blesser autant. Et pourtant sa mort même attendue m'avait prise au dépourvu. Mais peu importe... c'était fait. Je me rapprochais dangereusement de lui, déserrant mes phalanges pour les laisser sortir de cette couleur blanche qu'ils prenaient petit à petit.
Et il parlait... je pense ne jamais l'avoir entendu autant parler. De choses qui devaient être douces mais cela me perturbait trop. Ce n'était pas l'homme que je connaissait. Cet être était trop accessible, ça n'allait pas durer. Alors autant en profiter. Chaos lui enchaina sur ce qui l'énervait en ce moment... Cela me fit sourire. Pauvre de lui qui hésitait entre torture et meurtre...
- Autrefois je t'appartenais pourtant. J'aurais suivit tes envies même les plus sales... tu n'avais qu'à m'apprendre, comem tout le reste... Même pour tuer, certes tu m'impressionnait.. en négatif, mais tu dois bien le savoir, je t'aurai suivit...
Je grimaçais, dérangée. S'excuser de ce qu'il aimait faire ? cela ne m'intéressait pas.Moi je voulais me venger de ce qu'il n'avait PAS fait. je me rapprochais encore, mes lèvres venant souffler contre son oreille sans que je m'y efforce. il pouvait me frapper, la rage retombait et lui restait. Peu importe les sentiments négatifs ou autre, il était là. Je pourrais crever que j'aurais juré qu'il me suivrait dans la tombe par ennui. Cette idée me fit sourire mais ce n'était pas de ça que je voulais lui parler.
- La réponse est pourtant simple... puisque ma mort serait définitive, par logique c’est ce qui arrivera en second. Néanmoins je doute qu'on puisse encore dire que je t'appartienne... après tout, ce n'est pas ta marque que je porte en ce moment.
Je souris avant de guider sa main vers ma hanche et de le forcer à frôler l'ancienne trace de cigarette à présent décapée... la seule trace que j'avais sur ma peau n'était pas la sienne. Finalement je l'aimais, cette marque... pour un homme tel que lui, qu'on touche à son jouet et qu'on s'en amuse à sa place devait être une insulte et juste pour cela elle me plaisait.
- Ce n'est rien, certes...mais ce n'est en tout cas pas toi. Flirtais-je avant de me reculer.
je me redraissais pour aller épier à la lumière unique de la porte, ce qu'il se tramait dehors... rien. Tant mieux... Je ne sais pas si malgré tout j'aurais supporté qu'une autre personne découvre les faiblesses de cet homme. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Dim 11 Déc - 18:29 | |
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| Noirceur. Noirceur. Oh délicieuse obscurité, tu tiens en ton sein les malheurs de l’humanité et cache en ton corps le sourire intrigant de la mort. Que serait-il, lui, meurtrier, sans cette nuit sanglante pour le cacher ?! Que serais il si ce n’est qu’un amas de faiblesse éructé violement pour les yeux d’une femme qu’il ne saurait regarder sans vouloir y gouter. Lui, meurtrier, il sait que la conscience pourtant naguère | inexistante se retrouve aujourd’hui à pointer son nez, le poussant à avouer ce que jamais il n’aurait imaginé s’entendre dire. Mais finalement, elle se tait, laissant un vide rapidement comblé dans cette tête bien trop pleine, encore trop pleine des images de cette mort que tu aimes temps. Noirceur. Berceau de la vie comme de la mort, tu le vois sourire en son sein. Tu le garde encore contre ton corps suave et lui ne peut s’éloigner de toi. Jamais au grand jamais il ne pourrait t’abandonner et il glisse, encore et encore. S’enfonce petit à petit dans ce monde reclus qu’est le sien, dans ce monde obscur qu’il construit sans jamais pouvoir en voir le bout ou l’image. Pourtant, au fond du fond de ce noir qu’il véhicule, il peut entendre cette voix et voir, non pas la lumière, mais l’éclat de l’envie. L’éclat du verre qui se fiche dans son corps, l’électrisant plus qu’ils ne le blessent.
Ces yeux retrouvent de cet éclat malsain qu’il avait quelque peu perdu avec ce sursaut d’humanité, mais la conscience n’est plus. L’humanité non plus. Chassée par le montre, il se prend à sourire à celle qu’il a fait souffrir sans vraiment le ressentir, il suit du regard ses forme onduler sur le sol, il suit inlassablement le moindre de ses mouvements encore saccadés par la douleur. Chaotiques mouvements d’un corps de femme, et calme olympien d’un homme qui reste adossé dans le coin de sa pièce. Il n’y a bientôt plus que l’éclat de leurs yeux pour les remarquer, eux qui se plongent encore un peu plus dans l’obscurité de leurs esprits tout comme dans la noirceur de la pièce. S’enfoncent t’ils seuls ou ensemble ? Nul ne saurait le dire, nul ne pourrait le savoir, il se contente, lui, de ficher son regard dans le sien, à l’affut du moindre mouvement, de la plus mince raison qu’elle pourrait lui donner de venger cet orgueil à peine bafoué. Elle s’approche encore sans jamais s’arrêter, les peaux se frôlent sans jamais se toucher, et le souffle de leurs respirations se mêle dans une moiteur. Tout cela transpirerait de mièvreries s’ils ne se trouvaient pas être ce qu’ils sont dans l’endroit où ils sont. Elle susurre à son oreille, attentif, peut-être pour la première fois, il ne perd pas une bride de ce murmure, goûtant au plaisir de la voix féminine de celle qui pourrait être sa victime. Pourtant il n’en est rien, et c’est presque avec une douceur qui lui est propre que de ces longs doigts froids glisse de cette cicatrice qu’il pouvait sentir sur sa peau jusqu’à son visage. Douceur et fermeté, il la force à le regarder dans les yeux. Ce seul regard qui pourrait lui être mortel, mais la douleur ne viendra pas, seul les mots, bas, se feront entendre d’eux seuls. « J’en doute, tu ne m’aurais pas suivi comme tu me suivrais aujourd’hui, tu aurais à jamais eut cette lueur de dégout de dans le fond de tes prunelles, alors qu’aujourd’hui... » Les mots restèrent en suspens, comme coincé dans son esprit plus que dans sa gorge, il ne lâche pas des yeux cet éclat humide qu’ont constamment les yeux de ceux qui sont encore en vie. Puis toujours l’étreinte de ses doigts sur cette peau de pèche qui lui rencontre le visage se fait plus forte, et c’est à son tour à lui de venir souffler à son oreille. Les syllabes se détachent, le ton est chaud, le souffle profond se joue de ses mèches brunes qui lui tombent sur le visage. L’amusement du chaos se fait sentir, il se met à s’amuser des détails, commencent à peine à se dessiner sur ses lèvres le véritable sourire de l’homme dévoilant peu à peu ces rangées de dents immaculées malgré la nicotine qu’elles ne cessent de filtrer. « Tu es comme moi. » Et comment pourrait-elle une autre que lui-même alors qu’en son sein se trouve une infime partie de ce qu’il fut, plus brutal et moins réfléchis, pas moins dangereuse que ce qu’il pouvait être aujourd’hui, juste moins organisée. Il n’avait jamais souhaité que ça, voir évoluer une copie de lui, s’y confronter, la regarder, la torturer, la posséder. Mais pourtant cette idée même de possession restait l’échelon qu’il avait le plus de mal à passer, cette idée résonnait comme la fin d’une chose, la fin de l’objectifs, aussi étrange soit-il, des dernières années de sa vie. Et il ne pouvait s’y résoudre. Les doigts lâchent son visage, presque avec dégout, alors que son sourire, pourtant, ne s’efface pas de son visage. Il se redresse, son visage ne se trouve plus qu’à quelques millimètres de son visage, alors qu’il cherche dans sa poche à la recherche de cet étui de fer qui lui sert à ranger ces cigarettes, pourtant une fois trouvé et extirpé de sa poche, il ne se défait pas de cette proximité, jouant avec le système d’ouverture de la petite boite.« Quant à ton corps, il peut bien être détruit, je suis certain que ton esprit demeurera, et à ce moment-là, je viendrais, je viendrais récupérer ton corps brisé. » Un sourire suivi d’un rire en s’enfonçant dans l’obscurité de son mur, alors dans un dernier mouvement, il extirpe de son sa boîte le tube tant convoité qu’il ramène jusqu’à ses lèvres encore étirées. L’éclat d’une flamme suivi de la fumée suffocante qu’il relâche en un souffle sur le visage de la demoiselle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Dim 11 Déc - 19:52 | |
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- Pas vraiment, nan.
je ne pouvais qu'être amusée qu'il y ait cru.Moi ? Lui ressembler ? Si j'étais capable d'apprécier cet homme j'étais différente de lui. j'aimais ressentir quitte à en souffrir, lui non. il se protégeait autant qu'il pouvait au point que ça en devenait touchant... Il appréciait de faire souffrir, moi pas. Je savais tuer mais le faisait d'un coup. Il m'avait imprégnée... et je chérissais en effet cette partie de lui qui n'existait plus mais voilà. Elle n'existait plus. L"homme que je ne pouvais tuer et détestais frapper était en face de moi, visiblement remit d’aplomb... Mais il oubliait une chose sur moi, ce qui me fit rire. c'était bizarre surtout à un tel moment alors qu'il m'insultait mais même si j'avais voulu me rapprocher de lui et le comprendre je ne pouvais pas être d'accord avec lui.
- Ah... je suis tellement plus que ça.
Je lui souris mais restait contre l'embrasure de la porte cette fois. Il disait ne rien avoir à faire de moi et cette personnalité dans ma tête clamait vouloir en faire de même... L'avant et l'après. Je préférais l'avant. Au final, j’appartenais à un autre que lui puisqu'il avait changé. Moi pas certes j'en connaissait plus qu'avant, je tuais maintenant. mais je n'avais pas changé sinon en changeant ne serait-ce qu'un brin de ma personnalité, je l'aurais haït au point de le tuer. Autrefois j'avais hait quelqu'un. Mark. Haït car il avait tout, parce qu'il pouvait sourire, parce qu'il était là et me rappelait tout ce que je n'avais pas. Ren avait voulu échapper à ces choses, moi je les avait enviées. une famille, un foyer, quelque chose. Ca aussi ça n'avait pas changé : la preuve, je le désirais. Une nouvelle chose qui expliquait que je ne lui ressemblait pas.
- Ce n'est pas cette personnalité implantée qui va me changer tu sais? Après tout en moi il y a Mark, Jacob.. Bob... Sarah... tu te noie parmis eux, Ren. Tu es celui qui remonte le plus aisément à la surface, je te l'accorde. Tu as toujours été chaotique... Mais cette personnalité n'est pas moi. Elle est une virgule parmis tant d'autres.
Mark aussi était là. J'avais pourtant désiré sa mort, qu'enfin il arrête de me rappeler à quel point j'étais sale comparée à lui car je le jalousais. Mais voilà, lui il avait ma haine, au point qu'une fois partie j'avais été chamboulée au point d'en pleurer. Malgré tout j'avais aimé être avec lui même s'il représentait tout ce que je ne serais ou ne pourrais jamais avoir... Ren lui à l'époque il était... Là. Et il avait été doux, amusé par ce que j'étais mais il avait été tout en étant aussi entaché. Pourtant je n'avais jamais eu la prétention d'être comme lui, je voulais juste rester à ses côtés parce que ce qu'il était, je l'aimais. Si j'avais été comme lui je n'aurais jamais pu le désirer autant, non ?
Sauf que la personne que j'aimais aurait éclaté quiconque aurait tenté de me toucher sans son accord. Alors oui il avait vraiment changé... La déception se lisait surement dans mon regard mais s'il préférait être différent de celui qui m'avait laissé tant de rancune et de remord, alors il n'avait pas de valeur à mes yeux.Il devait le savoir non ? Qu'il rompait un lien,et que je ne pourrais jamais surement le haïr comem il le souhaitait s'il n'était pas lui : Ren. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Dim 11 Déc - 21:30 | |
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| Quelle difficulté que de comprendre les maux des autres, que de désagréments que de supporter leurs mots quand ils ne comprennent pas les vôtres. Et pourtant c’est avec amusement qu’il accueille cette méprise sur ses propres propos. Oh il se fiche bien de savoir ou non ce qu’elle porte en elle, il se fiche bien des quelques victimes de son pouvoirs qui on peut être pris le pas sur elle, il sait juste, qu’elle est un | jouet cassé. Une jolie poupée de porcelaine à la tête fêlée et à l’intérieur dérangé. Elle est comme lui. Comme lui, elle porte en elle ce passé que personne ne pourrait vous envier. Enfant détruit, enfance inexistante, ils ne sont que des victimes d’une société qui sombre peu à peu dans la folie. Ils sont tous deux les enfants d’une folie grandissante, leur seule différence résident peut être dans la nature des sentiments qui les ronge, lui se targuant de n’être que le chaos au service d’une passion infernale, et elle un trou abyssale de sentiments qui s’ignorent. Il se fichait bien de toutes ces choses qu’il n’avait jamais ignoré, il pouvait bien se déclarer insensible à ce partage de conscience, il pouvait bien se voiler la face quant au fait que d’autres pouvait la toucher, car au fond de lui, il savait, il ne pouvait ignorer, cette électrisante tension qui les rendait sans être amants ni aimés de véritables aimants. Vivant comme des inséparables et pourtant séparés par une vie qu’il ne pouvait mener de pair ; lui courait après la mort, elle la fuyait sans pourtant y arriver. C’était une situation étrange a laquelle il avait longuement songé sans jamais vraiment s’en rendre compte, et les évidences avaient fini par se mettre en place pour ne plus jamais le quitter. C’était de ces choses qu’il ne pouvait nier, et pourtant cela ne semblait pas être de ces choses qui étaient évidentes pour tous les protagonistes de l’histoire.
Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette pour se remplir un peu plus les poumons de cette fumée néfaste. La relâchant dans un long souffle tout en regardant avec attention les volutes de la fumée qui faisait apparaitre artistiquement les quelques rayons lumineux qui traversaient la pièce. La lumière était rare, et la présence de ces deux être pleins de noirceur semblait minutes après minutes, proportionnellement à la dégradation de la situation, rendre la pièce un peu plus sombre. Et finalement ça n’était pas étonnant que même les gardes aient cessé de faire leur ronde, qu’ils aient cessé d’ouvrir la petite trappe qui se trouvait sur la porte pour regarder ce qu’il se passait dans la cellule, même les humains avait cet instinct animal qui leur faisait, faiblement, se rendre compte que quelque chose n’allait pas, qu’il valait mieux pour eux, ne pas s’approcher. Et personne n’aurait voulu se mettre entre ces deux-là, personne n’aurait voulu se trouver là. Cigarette entre les lèvres, lèvres étirées, il se releva de toute sa hauteur, étirant ses muscles noués par ces quelques minutes d’inactivités. Ren n’était pas du genre à se prélasser et le sol était d’ailleurs bien trop dur pour qu’il puisse y faire quelque chose. Retirant la cigarette qu’il tenait toujours pinçait entre ses lèvres, il l’écrasa sous sa chaussure avec une certaine détente presque féline. Aussi féline que ce pas qu’il amorça vers elle.« Naïveté, c’est bien ce que tu portes en toi. Il n’y a que ça pour croire que je ne suis qu’un parmi tant d’autres. » Un pas de plus vers elle, pas de bruit, pas même le bruit de leurs respirations c’est un silence de mort qui s’impose une fois leurs mots énoncés. Pas un seul bruit dans la pièce ou encore à l’extérieur de celle-ci. Mais leur espace personnel se réduise de sa volonté à lui, il passe avec lenteur tous les remparts qui les sépare, passant venant appuyer la pomme de ses mains contre le mur et la porte qui les sépare de leur pseudo liberté. Toujours se silence, pas même le bruit de ce sang qui pulse dans ces tempes ne vient déranger cette étrange concentration qui le consume, pas même il ne se demande ce que ses yeux peuvent refléter dans l’obscurité. A cet instant, contre ce mur, il n’existe plus aucune limite, il n’existe plus rien autour de lui, il ne voit plus que son visage, plus que ces lèvres dont il s’empare avec une violence qu’il ne se connait pas. Si différente de celle qu’il exerce sur ces victimes, il n’a qu’une envie, celle de lui faire réaliser qu’il n’est rien de ce qu’elle croit qui soit définitif, pas même cette vision de lui qu’elle semble avoir gardé. Pas même cette empreinte de lui qu’elle garde au fond d’elle. Les lèvres se séparent, « Naïve jolie poupée cassée. Tôt ou tard, tu comprendras mes paroles et si cela venait à prendre trop de temps alors je n’hésiterais pas à te le faire comprendre par la force. » Les mains quittent le mur, la proximité se défait au profit d’une limite raisonnable, la mine sombre est revenue. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Dim 11 Déc - 22:48 | |
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Je le voyais s'avancer tout en appréhendant la chose. il n'aimait pas qu'on le défie... ce serait quoi cette fois. une gifle ? Encore son regard ? Le fait qu'il m'ait violentée une première fois ne parvenait pas à l'entacher, j'adorais toujours autant contempler ses yeux même si c'était lui assurer de pouvoir me torturer. Il n'y avait pas idée d'avoir des yeux aussi magnifiques... Et il s'approchait, félinement ou à pas de loup : cela variait selon les points de vue. "Une naïve": bah tiens, je passais de quelque chose qui n'était rien pour lui à quelque chose qu'il jugeait ? Monsieur changeait d'avis, changeait d'envie... Me repousser ou m'attirer, peut être que je menais plus la danse que je ne le pensais. Je souris pour le défier mais sa main posée contre la porte m'irrita. Le sourire disparu tout de suite, il était parvenu à l'effacer en un rien. Ça me ramenait des années en avant... je n'aimais pas être acculée ou forcée, il le savait pourtant.
On ne lui avait pas retiré ses clopes. C'était juste un constat, mais c'était tout aussi dangereux vu ce qu'on avait pu me faire avec une cigarette. Il empestait la cendre froide et je fronçais le nez. Ce n'était jamais agréable de sentir cela, même si on fumait soi-même. Pourtant je l'observais être aussi proche, me méfiant de ses expressions changeantes. Il devait s'écarter, il devait le comprendre... mais cet insensible à l'heure actuelle refusait de le faire. Ça recommençait, j'étais sous le charme. Tout à l'heure il avait fait pareil et j'avais faillit fondre, pourquoi c'était différent alors ? Il avait parlé, il m'avait mal... Finalement ça avait peut être eu un impact. Et puis qu'est-ce qu'il avait à être toujours aussi péniblement lent... Non je le savais. il se jouait encore de ce qu'il faisait et provoquait voilà tout. S'il avait su à quel point j'avais pu un temps désirer qu'il agisse ainsi... A chacun ses hontes.
- Dégages.
C'était pour me protéger. C'était nerveux, limite peureux ou demandé et c'était surtout sorti tout seul. A la place je reçus ses lèvres sur les miennes si violemment que je tentais de le repousser aussitôt, enfonçant mes ongles dans un tissu qui ne céda pas et rapprochant mes pouces de son cou pour le lui tordre mais en vain. Je n'étais pas comme lui et l'idée même qu'il insiste dessus me rendait furieuse. Ca ne l'empêcha pas de continuer de m'embrasser jusqu'à ce qu'il ait eu son compte.Et non je n'enfonçait pas mes pouces dans se gorge, pas tout de suite alors que j'avais enfin en partie ce que je voulais mais le but de ce baiser allait se payer. Aux premiers mots je réagissais au quart de tour, tendue, me contrôlant de moins en moins. Je le giflais, de ces coups qui sont capables de faire fourmiller la peau des heures après même si sur l'instant elles n'auront pas réellement fait mal. il n'avait pas ce droit sur moi, je refusais que quelqu'un l'ait et encore plus, qu'il me traite de cassée... Je refusais de l'être encore, ou de l'assimiler à ce bon à rien de beau père qui osait toujours vivre je ne savais où. Il était le dernier qui devait lui ressembler, je refusais un jour de le mépriser.
- Cassée ?!
Je finis par l'empoigner au col, plus furax que jamais. Il n'avait pas idée de ce que je pouvais ressentir, non ? Il avait tellement changé... et pourtant il voulait encore me manipuler. Ça m'énervait ! De plus je n'étais pas brisée, j'avais surmonté cela. Seule, et sans lui. être comparée à lui bien que je l'admire au point de m'en détester était tout bonnement impossible dans ma tête. Mais pire encore, je refusais d'être à nouveau comparée à une poupée, ça avait le don de m'irriter. Je ne voulais pas être faible, pas à ses yeux... Le pourchasser, rester près de lui, oui... mais lui appartenir à ce point, jamais.Il m'aurait à coup sur oubliée deux jours après... Je n'avais pas le droit d'être ainsi, et cette volonté était devenue hargne. même lui je ne lui permettrait pas de dire ça.
- Je ne serais jamais comme toi, je n'ai jamais apprécié que tu me traite comme une poupée et ça ne va pas changer je ne suis pas ton jouet c'est bien compris !? On ne se ressemble en rien, car contrairement à toi les douleurs que j'ai pu ressentir autrefois m'ont servit de leçon. je ne les reproduit pas, je ne m'en sers pas. Et quand bien même cela m'aurait blessée, je n'étais et ne serait jamais ta poupée... Autrefois tu avais ma confiance et ma reconnaissance, c'est tout. Là tu n'as plus rien.
Rien à faire qu'il me torture avec ses yeux verts que j'imaginais bien s'étrécir comme celles d'un chat. Il était plus facile de nier, je le savais mais c'était plus confortable aussi de s'en persuader. La haine... c'était dingue, il arrivait tout de même à m'en faire ressentir à son égard. Non il n'avait pas "plus rien" mais il n'était pas le seul qui savait nier... je refusais de l'avouer. Il avait été le premier à tenter de me blesser et là ça semblait avoir marché... mieux valait-il donc pas qu'il s'étonne que je sois plus... Venimeuse? Oui, un peu. Mais le stress passé je réalisais qui j'avais frappé et engueulé. Ce n'était peut-être rien pour lui mais je ne l'avais jamais fait avant, c'était perturbant... Et surtout il m'avait embrassé. C'était blessant après ce qu'il avait dit, j'y pouvais rien. Et je relâchais donc son col pour retourner contre la porte et contempler le rayon lumineux venu du couloir. Une poupée... et naïve !? on avait un point en commun, ce n'était pas ça qui allait décider qu'on se ressemblait mince ! Et qu'il utilise la force, c'était surement ce qui prouverait le plus que j'avais raison. Pourtant je n'avais pas pu lui tordre le cou... Non ça c'était parce que j'étais encore sensible, ça passerait... j'espérais, sinon j'étais condamnée à souffrir jusqu'à la fin à cause de son esprit retord, une destinée peu enviable... |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Jeu 22 Déc - 16:55 | |
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| Violence. Violence, toujours cette même violence qui s’exprime d’un côté comme de l’autre sans jamais que l’on trouve à y opposer autre chose que la même engeance. Ils étaient tous deux soumis à cette violence, elle pour sa défense, lui pour sa défiance. Ils avaient beau se mentir où se jeter leur vérité en plein visage, il ne restait jamais en eux qu’une certaine amertume, un léger goût de remords et finalement ils | perdaient. Toujours perdant face à leurs egos, leurs colères, ou un je ne sais quoi qui les empêchait de poser les yeux sur ce qu’ils avaient justement devait eux. C’était une chose idiote. Totalement insensée, mais ils étaient ainsi, peut-être moins lui qu’elle, ou bien même le contraire, peu importait… Lui, après tout, avait décidé depuis bien longtemps de cesser de se leurrer sur ce qu’il pouvait être, il avait finit pas s’accepter complètement, de ces pires cotés jusqu’aux meilleurs qu’on pouvait penser inexistant. Il en avait fini avec cette idée absurde qu’était celle qu’il avait eut dans sa jeunesse, inutile de vouloir se cacher, totalement impossible de cacher ce monstre, cette noirceur qui occupait son corps tout entier. Il avait toujours été ainsi, toujours, et il le resterait, né dans la fange, née de la luxure, née du vice, il était et resterait à jamais ce monstre qu’on avait engendré. Il se fichait bien à présent de ce qu’on pouvait lui vouloir, il se fichait de tout sauf de lui-même. Le temps l’avait rendu égoïste, peut-être même égocentrique ; plus jamais il n’aurait à s’abaisser à demander quoi que ce soit, il prenait, exigeait, ou encore torturait, et s’il le fallait, il n’hésiterait pas à lui faire subir le même sort. La jeu était fini, plus rien ne l’amuser, pas même ce dernier élan de résistance qu’elle venait de soulever. C’était d’un ennui mortel. Elle qui se targuait de le connaitre, ne savait elle pas que la violence n’avait aucune incidence sur sa personne, que la douleur ne l’affaiblissait pas, juste faisait monter cette pression dans sa tête jusqu’à faire sauter le bouchon et que tout se répande. Et tout avait commencé à se répandre. « Autrefois. Avant…. N’as-tu que ces mots à la bouche ?! » Les mots n’étaient pas crachés de colère, pourtant dans son ton grave et monotone on pouvait percevoir cette gamme cachée qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments. Il avait assez qu’elle le voit toujours comme ce qu’il avait été, ou tout du moins, comme ce qu’il avait pensé pouvoir être. Nulle n’était vraiment immuable tant qu’il ne s’était pas réellement trouvé.
« Tu ne cesses de te cacher derrière cette image révolue que tu as de moi. Tu ne cesses de te leurrer face à celui que tu as face à toi. Tout ceci n’est qu’un jeu pour moi… Et il pourrait l’être pour toi. » Un pas. Suivi d’un autre, alors que les doigts se délient dans une danse presque parfaite. Les gestes lents, et pourtant sûres, il joue avec une patience qu’il n’est pas certain d’avoir, une patience qu’il n’a d’ailleurs surement plus, mais peu lui importe, il reste ainsi, d’apparence calme. Un calme olympien, alors qu’il franchi une nouvelle fois les frontières que se doivent de respecter les gens entre eux. Mais il se fiche des convenances, qu’importe les convenances, elles n’ont pas de sens pour celui qui fait ce qu’il veut quand il veut. Un peu juste un pas vers cette folie aveugle qui les gagne. Juste un pas, un seul pas, vers celle qui se confond avec la lumière et la noirceur émanant de cette porte qui les sépare de la liberté. Tout du moins la liberté qu’on leur laissait dans ce centre un peu particulier. Les doigts glissent sur son visage alors qu’il tient d’une main de fer son menton. « Ma patience à des limites que tu n’as déjà que trop franchie. » Parole radoucie, ce ne sont bientôt plus que des murmures qui dépassent la barrière de ses lèvres alors que ces yeux verts s’illuminent dans les minces filets de lumières qui viennent de la petite lucarne de cette maudite porte de fer. Il n’y a pas de violence, juste de la folie, folie de deux âmes en conflits, de deux regards qui se croisent se désirent et pourtant s’en veulent, énormément… Peut-être trop. Ils s’avouent et se désavouent. Puis, il lâche tout, les mains retombent, l’éloignement se fait, il s’enfonce dans l’obscurité avant de rire. Ce rire sardonique que l’on ne pense entendre que dans les films. Mais aux films se mêlent parfois la réalité d’une imagination féconde. « Le temps est peut être venu de nous quitter… Définitivement ?! » Après tout si elle n’acceptait pas cette réalité, si elle n’acceptait pas ce qu’il pouvait faire d’elle et ce qu’elle était destinée à devenir alors, il n’avait plus rien à faire d’elle. Il n’avait plus rien à espérer d’elle. |
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| Sujet: Re: [B] Privés de Sortie pour le Weekend [Chaos] Jeu 22 Déc - 22:03 | |
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- Oui je n'ai que ces mots à la bouche, je ne t'ai pas connu depuis, tu ne m'en a pas laissé l'occasion.
Elle se mordit l'intérieur de la joue, agacée de se dévoiler mais pouvait-elle faire autrement ? Il était impossible pour elle de se détacher e celui qu'il était avant. Il ne l'avait pas laissé regarder ce qu'il devenait comme avant... Et là il lui avait fait comprendre que cela avait été juste un jeu pour lui... enfin il n'avait pas été seul. Constamment depuis eux ans cette âme logée en elle n'avait qu'une envie, lui faire mal. Cette idée de la torturer allait et venait en elle comme un étaux circulaire tournant et se resserrant sur son crâne. Là où autrefois elle en aurait douté, aujourd'hui cela n'avait fait que tout confirmer... oui elle connaissait cette partie de lui qui voulait la faire souffrir à présent... Elle ne la connaissait pas avant... Mais si Chaos s'était amélioré, s'il avait comme il disait "évolué"... Alors il serait plus fascinant à ses yeux que ces deux personnalités qu'elle s'évertuait à connaitre à présent, non ?
- Un jeu... ? Ça te plait tant que ça de me faire perdre la tête ?
Elle était sérieuse cette fois. Pour elle chaos était un tout. Pas Juste ce qu'il était devenu maintenant... Ses actes passés le constituait, ses gestes actuels la fascinait et dans tout cela elle ne savait toujours pas réellement qui il était. Elle le laissa prendre son menton, plongeant son regard nocturne dans le vert vif qui était si unique selon elle. N'avait-il donc réellement aucune idée de ce qu'elle voulait de lui ? S'il se voulait être différent de celui qu'il était avant, pourquoi ne la laissait-il pas essayer de le découvrir ? De l'aimer ainsi ? A la place il se jouait encore d'elle... Et réclamait qu'elle reste la poupée d'autrefois, avare qu'il était de vouloir passer à autre chose tout en la gardant dans un état où elle ne changerai pas. Immuable, immobile, docile... Comme la mort. Personnellement elle n'avait aucune envie de ce lier à ce troisième élément. Les abysses et la chaos dans lesquelles la plongeait Rei étaient déjà assez troublant. Elle n'était pas lui... les sentiments se déchainaient de plus en plus en son sein et, elle le sentait, elle allait éclater. Il n'allait pas aimer qu'elle se dévoile autant. Par pure ironie c'était la seule chose qui la retenait encore.
- Tu ne peux pas oublier ce que tu as été autrefois Chaos... Tu peux t'améliorer, mais cette partie existera toujours quelque part. Elle constitue une base qui t'a permit de te construire, de t'améliorer. Et c'est pareil pour moi.
Elle l'observa s'éloigner et fronça les sourcils, agacée. Elle n'aimait pas ça... tout comme elle n'appréciait pas qu'il vienne exiger ses lèvres comme si elle allait tout lui donner docilement après tout ce qui s'était passé. Après tout, éloignée de lui n'avait-elle pas goûté à une liberté qu'elle n'appréciait que trop à présent ? Couper les ponts, arrêter tout ça... pour lui comme pour elle surement cela pouvait signifier qu'une chose, la mort d'un des deux. Et puis quoi encore... Comme si elle allait le laisser s'échapper, tiens. Ou bien que c'était la première fois qu'ils dansaient sur un fil... Ça aussi, ça lui avait manqué. Il s'accordaient. Jamais trop haut pour s'entre-tuer, jamais trop bas pour s'ennuyer. Ils avaient ce lien que certains doivent nourrir d'effort jour après jour pour l'alimenter, naturellement. Quoiqu'ils fassent et même sans effort ils pouvaient totalement se comprendre et coexister. c'était le reste du monde qui leur faisait de l'ombre.
- Comme si on le pouvait ou que je te laisserai faire.
Elle sourit, un brin amusée. Ce genre de disputes agaçantes et tâtonnantes avaient la particularité d'être habituelles. Avait-il totalement changé ? Même si sa compréhension de ce qu'il pensait être était plus affutée, les habitudes avaient la peau dure.
- Tu ne m'as pas laissé l'occasion il y a deux ans de comprendre celui que tu aspirais devenir ou devenait. Puis il y a eu cette bribe de toi qui s'est introduite en mon âme. Intelligent et adorable de ta part, mais...
Elle se rapprocha de lui et cette fois fit en sorte qu'il ne s'éloigne plus : ras le bol de ses vas et viens. Il était comme dans ses souvenirs, toujours aussi incapable de dire les choses directement. Même tenter de lui faire mal lorsqu'il la mettait sur la défensive ne parvenait pas à l'atteindre... Mais il fallait quand même qu'il comprenne.
- J'aurais voulu rester avec toi, te voir changer... Et là tu me demande de l'accepter ? Mais je ne sais même pas ce que je suis censée accepter... Je ne peux pas t'offrir une confiance aveugle, elle serait basée sur ce que tu étais avant et visiblement tu n'aimes pas ça alors parles, dis moi ce qui a changé au lieu de me repousser en me sortant que tu n'en a rien à faire de moi. A tout les coups de toute manière on ne va pas me sortir d'ici avant pas mal de temps. Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude d'apprécier te découvrir après tout.
Elle sourit et passa ses bras autour de son cou, enfouissant son visage au creux de celui-ci et de son épaule le temps de réfléchir un peu. Il n’aurait qu'à la repousser violemment comme il savait le faire mais pour le moment respirer son odeur lui avait manqué. Non le passé était indissociable du présent. elle savait ce qu'il avait été pour elle, ce qu'il représentait toujours et crevait d'envie de savoir et comprendre ce qu'elle avait manqué. A en devenir jalouse, même. Quelqu'un le connaissait-il mieux qu'elle à présent ? Elle n'apprécierai jamais cette idée. Elle voulait qu'il soit à nouveau à ses côtés, n'essaie plus de la fuir... Et qu'il accepte l'idée qu'elle ne lui serait jamais totalement identique. Qu'il ne pourrait pas en faire son double... :
Parce qu'elle avait envie de paix, elle... Au point de jalouser ceux qui l'avaient. S'il voulait la changer, ok. Mais sa façon de faire, de penser ne seraient jamais comparable à la sienne même si là encore, la base pouvait être la même. N'était-ce pas le rôle d'un professeur ? Donner les bases, laisser ensuite l'enfant évoluer dans la direction qu'il voulait. La direction que voulait Abyss était la sienne... Mais par un chemin plus... farfelu. Elle l'embrassa alors dans le cou, mordant même la peau alors qu'elle savait qu'elle allait surement déguster pour ça. Tant pis. Ce n'était pas elle qui calmerait ses envies par peur de recevoir un coup.
- Jamais je ne te laisserai parti Ren... ou Chaos, comme tu veux. Peu importe ce que tu deviens je veux toujours le voir... et comprendre ton point de vue. Il n'y a que toi pour me fasciner comme ça, logique que ça m'énerve si tu me repousse...
Elle resserra alors son étreinte, possessive. |
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